Départ à 10 h sous un ciel bleu et au milieu des vignes du Luberon. Ce fût une épreuve test dans le cadre ma prépa marathon, mais plutôt comme une sortie longue du dimanche. Malgré cette hypothèse j’ai pris le départ à 12km/h. J’ai accompli les 5 premiers kms en moins de 25 mn, m ais je dois dire que les kms me paraissaient longs. La chaleur était présente et très engourdissant e au fur et à mesure du parcours. Heureusement il y avait des ravitaillements tous les 3 kms. Surprise au premier car le 1er verre contenait du rosé de Provence, il faut être vigilant. Le 1er verre d’eau je me le verse sur la tête pour me rafraichir. Il était impératif de s’arrêter pour s’hydrater au ravito. La fatigue et le manque d’entrainement se font vite sentir et jusqu’au 12ème km, j’avais l’impression d’en avoir parcouru le double.

Au 12ème en acheminant une montée qui m’oblige à traverser la départementale, soudain j’aperçois une voiture jaune identique à celle de mon amie Véronique, d’ailleurs avec beaucoup de difficulté je lève le bras pour lui faire signe et très vite je m’aperçois que ce n’est pas elle. Je dois avouer que je serais montée volontiers dans la voiture, c’est la seconde fois, depuis que je courre qu’une lueur d’abandon me traverse l’esprit. D’ailleurs je m’arrête et marche un instant et puis je repars sous ce magnifique soleil du Luberon. Au fond de moi-même il y a quelque chose qui me pousse et qui m’empêche d’arrêter. Néanmoins je me sens seule, le moral en berne, ma fierté et ma volonté me poussent à poursuivre cette épopée. J’abandonne le stress du chrono et très vite je retrouve la pêche au 16ème km. Je retrouve le mécanisme et le goût de la ligne d’arrivée. Je n’avais plus aucune énergie. De nouveau sur le bitume, il faut dire que cette course se déroule dans les vignes entre chemins, racines, cailloux et poussière. Quelques petites montées qui vous consument bien les muscles et qui vous laissent pratiquement sur place, et puis on repart, mais quel beau paysage : les vignes d’un côté et les monts du Luberon de l’’autre et ce soleil qui vous inonde, quel beau parcours et quelle belle épreuve. Arrivée finale à la tour d’Aigues dans une ambiance festive et très sympathique En récompense, à l’arrivée on nous remet une bouteille de rosé de Provence, bien méritée, On a vite oublié ses malheurs. En conclusion je suis ravie d’avoir participé à ce semi., le parcours est à mi-*chemin entre course et trail. Le paysage est d’une extrême beauté. Je termine en 2heures 480/905 et 14è/61 dans la catégorie VF2. Je ne suis pas trop déçue , avec la volonté et l’endurance on fini que la ligne d’arrivée.

L’organisation est remarquable, l’ambiance du départ et de l’arrivée sont très conviviales, par contre sur le parcours on est en solo. Il faut se travailler l’esprit.